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  • Photo du rédacteurMichel PICARIELLO

Rejoindre un environnement qui vous permet de réussir

Dernière mise à jour : 28 nov. 2023



Rejoindre un environnement qui vous permet de réussir - 1

Vous connaissez le dicton : « qui s’assemble, fini par se ressembler ». A savoir que notre environnement déteint sur nous-même et que l’inverse est vrai également. Nous pouvons définir d’une part les environnements négatifs qui nous prennent plus d’énergie qu’ils ne nous en donnent, et d’autre part les environnements positifs ou « porteurs » qui nous stimulent, nous motivent, nous font grandir et donnent une raison d’être à notre présence, à nos activités.


Autrement dit, notre entourage a une influence considérable sur nos choix, nos motivations, notre niveau d’énergie et notre perception de la réalité. Savoir s’entourer et se positionner dans le « bon » environnement est donc essentiel pour progresser. Faute de quoi, vos qualités, votre énergie et vos investissements risquent d’être aspirés au bénéfice de ceux qui contrôlent l’environnement dans lequel vous vous trouvez.


Dans ces situations où vous ressentez cet appel à changer de trajectoire, à bifurquer vers d’autres activités ou simplement à pratiquer votre métier différemment, vous vous posez naturellement la question de « quoi faire ? » ou bien « où aller ? ». Ces questions se situent dans le domaine de l’action, alors que nous aurions surtout besoin de changer de point de vue pour comprendre ce que nous vivons, afin de dépasser les limites qui nous enferment. Un changement d’entourage ou d’environnement devient alors une option à considérer.


La tendance majoritaire qui va inciter l’individu à l’introspection pour amener des changements dans sa vie n’est pas la seule voie. Changer d’environnement, dans la mesure où celui-ci nous influence quotidiennement, est souvent plus rapide et efficace. De nombreux exemples, notamment sur l’influence de l’origine sociale dans notre réussite, nous montrent que le succès individuel fleuri dans des environnements favorables. D’ailleurs ne dit-on pas que lorsqu’un végétal ne fleurit pas, qu'on ne va pas le changer, mais plutôt corriger son terrain, son environnement ?


D’abord développer un environnement favorable : une recette éprouvée

Au fil de l’histoire, les sportifs, les artistes, les penseurs, les scientifiques, ceux qui réussissent dans leur spécialité, ont toujours veillé à se retrouver dans des environnements de haut niveau, qui les tirent vers le haut.

Les exemples sont légion : le foisonnement et la richesse d’artistes, de peintres, de sculpteurs, de musiciens dans les villes de la renaissance, que ce soit en Italie ou en France, est restée inégalée à ce jour, avec des œuvres qui ont traversé les siècles.

Autre exemple, l’Europe du début du 20ème siècle, véritable foyer de découvertes, de la physique fondamentale (quantique, relativiste) jusqu’à l’exploration de la psyché humaine (behaviorisme, psychanalyse, psychologie cognitive, etc.) et des personnalités encore célèbres et connues un siècle après pour leurs avancées révolutionnaires.

Ou plus près de nous, la concentration dans la Silicon Valley, qui a donné l’émergence de technologies incroyables avec un rayonnement planétaire très rapide (qu’on approuve ou pas les usages de ces mêmes technologies).

Peut-on imaginer que ces rencontres, qui ont créé des environnements favorables à l’éclosion du génie et de l’excellence, sont purement fortuites ? Certainement pas. Il existe plusieurs manières de rejoindre un environnement stimulant et positif. Cela peut prendre la forme d’un chemin en trois étapes.


1. Quel est votre principal défi ?

Le premier pas est de trouver ce qui transcende votre raison d’être, de travailler, ou même de vivre. Si cette raison d’être ne vous est pas encore accessible, se faire aider est le plus souvent incontournable pour découvrir de ce qui peut donner un sens à vos activités, à votre vie. La recherche de la raison d’être possède bien des vertus, notamment celle de montrer une voie pour échapper aux situations où l’on tourne en rond, lorsqu'on rencontre toujours les même problématiques. Cette première étape est simplement celle de l’observation, puis de la prise de conscience.

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2. Rejoindre ceux qui vous inspirent

Si vous avez découvert et connaissez désormais votre prochaine destination, il reste à trouver ceux qui partagent ce même objectif et cette même passion, qui sont peut-être un peu plus avancés que vous sur ce chemin. Où sont-ils ? en quoi vous inspirent-ils, et pourquoi ? Pouvez-vous entrer en contact avec eux ou déjà les observer, les écouter, les suivre ? Observez ceux qui partagent avec vous la même raison d’être, comment progressent-ils ? Allez à leur rencontre, et si vous n’êtes pas toujours accueillis à bras ouverts, persévérez… Cette étape est celle de la réorientation, où vous vous décidez à pivoter et à « changer de camp ».


3. Créer un contexte d’entraînement, accepter l’effort et les échecs

Ensuite, vous entrez dans la pratique de votre raison d’être. Pas besoin de viser la perfection, cela arrive justement avec le temps et l’application à l’ouvrage : aller jusqu’au bord de la zone de confort, en sortir un peu, voir ce qui a marché ou pas, puis revenir, faire des ajustements, expérimenter ces allers et retours à la frontière de ce que vous connaissez et de ce que vous savez faire. Cette dernière étape est faite pour durer, c’est celle de l’intégration, où vous revenez dans la vie avec un jeu de relations différentes, un entourage rénové avec lesquelles vous vivez des pratiques qui vous inspirent et que vous nourrissez en retour.


Changer d’environnement demande de la lucidité, de la décision et enfin du courage

Créer ou rejoindre l’environnement qui vous permet de réussir, c’est aussi cultiver la valeur du risque, d’être en accord avec la possibilité de connaître des échecs. La réussite n’arrive pas immédiatement, raison pour laquelle votre entourage est capital et qu’il est important de ne pas rester seul. Une piste intéressante consiste à évaluer l’influence de votre entourage proche : si l’on dit souvent que nous ressemblons à la moyenne des 5 personnes les plus proches de nous, autant déterminer puis observer qui sont ces personnes. Leur influence est-elle énergisante ? Comment vous sentez-vous après les avoir quittées, plein d’énergie ou plutôt « vidé » ? N’entretenir des affinités qu’avec les meilleures personnes de votre entourage est donc aussi une manière d’évoluer vers un environnement plus inspirant.


Michel Picariello

Accompagnement individuel et coaching de groupes

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